À Saint-Claude, les élèves de 3ème du collège Saint-Oyend ont participé à une intervention originale sur l’histoire de la Gendarmerie nationale. Animée par un jeune gendarme et leur professeure d’histoire-géographie, la séance a retracé huit siècles d’évolution, des compagnies d’ordonnance du Moyen Âge à la Gendarmerie moderne.
Les élèves ont découvert les symboles forts de l’institution et manipulé des objets historiques, rendant l’Histoire concrète et vivante. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Classe Défense, un dispositif destiné à renforcer la culture citoyenne et à faire connaître les métiers de la sécurité et de la défense.
La commune des Fins annonce la sortie du troisième livre de Jean-Claude Vieille, « Mémoire des Gens d’Ici », dans la continuité de ses précédents ouvrages consacrés à la vie du village. L’auteur y dresse des portraits de figures locales et revient sur des épisodes marquants de l’histoire communale.
Préfacé par l’arbitre international Michel Vautrot, l’ouvrage est disponible en librairie et commerces locaux. Des séances de dédicace sont prévues lors du marché de Noël des Fins les 13 et 14 décembre, ainsi qu’au Celtic Café le 19 décembre.
L’épreuve de ski de fond des Belles Combes, prévue les 20 et 21 décembre, n’aura pas lieu. Malgré les premières neiges encourageantes, les conditions actuelles ne permettent pas une organisation satisfaisante. Le comité a décidé de reporter l’événement aux 14 et 15 février 2026, avec l’espoir de proposer une édition fidèle à l’esprit des Belles Combes. Les informations pratiques seront communiquées prochainement.
Le 8 décembre, vers 19h15, un policier en garde au Centre Hospitalier Universitaire Jean Minjoz a été agressé par une femme de 23 ans, hospitalisée dans une chambre carcérale. Retranchée dans les toilettes, elle a jeté sur lui de l’urine contenue dans un récipient. Déjà impliquée dans une procédure pour dégradation de véhicule, la jeune femme a été déférée le 10 décembre. Elle est convoquée le 6 janvier pour une expertise médicale et le 23 janvier devant le tribunal judiciaire. Un contrôle judiciaire lui interdit désormais de fréquenter le garage Citycar.
Selon des chiffres de l'INSEE, entre avril et septembre 2025, la fréquentation touristique en Bourgogne-Franche-Comté a renoué avec les sommets atteints en 2023. La région enregistre une nette progression du nombre de nuitées, portée à 75 % par la clientèle non résidente.
Une dynamique tirée par les visiteurs étrangers
Au total, 8,5 millions de nuitées ont été comptabilisées sur la saison estivale, dont 5,3 millions par des touristes français et 3,2 millions par des visiteurs étrangers. Ces derniers représentent désormais 37 % de la fréquentation, avec une forte présence des Néerlandais, Allemands et Belges. Les plus fortes hausses sont observées chez les clientèles chinoise (+31 %), américaine (+14 %) et suisse (+14 %).
Campings au sommet, hôtels en demi-teinte
Les campings enregistrent leur meilleure saison depuis six ans, dopés par l’afflux de touristes français en tente, van ou caravane. À l’inverse, les hôtels bénéficient du dynamisme international, mais voient leur fréquentation globale freinée par le recul de la clientèle résidente.
Des disparités départementales
La Côte-d’Or (+9 %) et la Nièvre (+5 %) affichent les plus fortes progressions. Le Jura recule légèrement (-1 %), tandis que la Haute-Saône (-2 %) et le Territoire de Belfort (-10 %) ferment la marche.
Retour à la compétition pour les biathlètes franc-comtois, engagés en Coupe du Monde de biathlon. Cette deuxième manche fait étape à Hochfilzen, en Autriche. Trois franc-comtois porteront les couleurs nationales. La pontissalien Lou Jeanmonnot, qui reste sur des résultats très en deçà de ses objectifs, fait partie de l’équipe féminine.
Chez les hommes, le groupe voit le retour du Pontissalien Oscar Lombardot. Le Jura Quentin Fillon Maillet, récent vainqueur de la poursuite 12,5 kilomètre, sera également à ses côtés. La compétition autrichienne débutera ce vendredi matin par le sprint 10 kilomètres hommes, à 11h25. Le sprint féminin, long de 7,5 kilomètres s’élancera à 14h15.
À trois mois des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, le candidat Bertrand Guinchard a officiellement inauguré mercredi soir sa permanence de campagne, située au 32 rue de la République, en plein centre-ville de Pontarlier. Au moins 150 sympathisants, amis et soutiens étaient présents pour ce lancement que le candidat a souhaité « simple, ouvert et convivial ».
Un local pour rencontrer directement les Pontissaliens
Bertrand Guinchard a fait le choix d’un local central, accessible et ouvert au public.
« Nous voulons que les Pontissaliens puissent venir quand ils le souhaitent, poser leurs questions, proposer des idées, rencontrer les colistiers », explique-t-il. Pour lui, cette proximité est indispensable : « Démocratiquement, il est important que chacun puisse s’adresser directement aux candidats, pas uniquement à une délégation restreinte qui aurait préparé les réponses ». La permanence sera ainsi ouverte tous les jeudis et vendredis de 16h à 19h, ainsi que le samedi de 10h à 18h, avec un turnover des 33 colistiers pour garantir une présence permanente.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Un lieu d’échanges… mais aussi d’information
Le local n’a pas vocation à être seulement un espace de discussion. Il permet également de diffuser les outils de campagne. « Nous sommes aujourd’hui la seule liste complète présentée au public, et la seule à avoir déjà sorti un programme », souligne Bertrand Guinchard.
À la permanence, les visiteurs peuvent donc découvrir la présentation détaillée des 33 candidats ainsi que le premier programme de la liste, qui rassemble les priorités et projets envisagés en cas d’élection. Le candidat annonce également vouloir faire de ce lieu un espace d’écoute pour le tissu associatif local. Plus de 30 à 40 associations ont déjà été vues, mais l’ensemble des acteurs associatifs sont invités à venir échanger sur leurs besoins, leurs difficultés ou leurs attentes.
Un espace ouvert à tous, même au-delà des électeurs
Si la permanence vise d’abord les habitants de Pontarlier, elle est aussi pensée pour celles et ceux qui vivent ou travaillent au quotidien dans la ville sans y voter. « Les commerçants, les salariés, les usagers de Pontarlier ont aussi leur mot à dire. Nous sommes là pour entendre toutes les voix », affirme Bertrand Guinchard.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Pratique : où et quand ?
Adresse : 32 rue de la République.
Horaires :
Jeudi et vendredi : 16 h – 19 h
Samedi : 10 h – 18 h
Avec l’ouverture de cette permanence, Bertrand Guinchard souhaite clairement donner le ton d’une campagne placée sous le signe de la proximité, du contact direct et de la participation citoyenne.
Ces jeudi 11 et vendredi 12 décembre, le président de la Région Bourgogne Franche-Comté Jérôme Durain a réuni les élus régionaux en session plénière à l’occasion d’un rendez-vous crucial : le vote du budget primitif 2026. S’élevant à 1,967 milliard d’euros, ce budget consacre 1,535 milliard d’euros au financement des politiques publiques, soit près de 80 % du total.
Un budget “rigoureux, pas de rigueur”
Présenté dans un climat national particulièrement instable, marqué par les débats autour du projet de loi de finances (PLF) et par une nouvelle ponction de 55 M€ imposée aux collectivités, le budget 2026 se veut à la fois « prudent et ambitieux ». L’exécutif régional insiste : il s’agit d’un budget « rigoureux, pas de rigueur », conçu pour préserver les priorités régionales sans renoncer à l’investissement.
Fonctionnement : une trajectoire maîtrisée
Malgré la pression budgétaire, la Région parvient à réduire ses dépenses de fonctionnement de près de 10 millions d’euros par rapport aux prévisions initiales. Cette économie repose sur plusieurs orientations : recentrage strict sur les compétences régionales, efforts demandés aux organismes satellites et vigilance accrue sur les dépenses courantes. Pour l’exécutif, cette maîtrise financière doit permettre de « limiter la pression fiscale tout en conservant la capacité d’agir ».
Investissement : un soutien massif à l’économie
La Région confirme pour 2026 un niveau d’investissement élevé, avec 586 millions injectés dans l’économie régionale. Ces crédits permettront de financer : de grands projets d’infrastructures, des actions en faveur de la transition écologique, la rénovation du patrimoine et des soutiens directs aux territoires. Cet effort s’inscrit « dans la continuité d’une politique d’investissement essentielle pour soutenir l’activité économique et l’emploi ».
Mobilités : l’offre TER préservée malgré la hausse des coûts
Alors que les péages ferroviaires facturés par SNCF Réseau continuent d’augmenter, la Bourgogne-Franche-Comté fait le choix de maintenir l’offre TER.
Un effort qualifié d’indispensable pour préserver la qualité du service public de transport et encourager les mobilités durables sur l’ensemble du territoire.
Éducation : les lycées et les formations sanitaires et sociales prioritaires
Le budget 2026 consacre 120 millions d’euros aux lycées, notamment pour la sécurisation des établissements, les travaux de modernisation et de rénovation énergétique et l’adaptation aux nouveaux besoins pédagogiques. Plus de 9 500 étudiants en formations sanitaires et sociales continueront par ailleurs de bénéficier du soutien régional.
Formation professionnelle : une perte sèche de 10 M€
Le principal point de tension du budget concerne la formation professionnelle.
Le retrait de l’État entraîne un manque de 10 millions d’euros, mettant en difficulté des dispositifs essentiels pour les demandeurs d’emploi, les reconversions professionnelles, et l’accompagnement des filières en tension. L’exécutif régional dénonce « un coup dur » et prévient que des arbitrages devront être effectués pour préserver autant que possible les parcours de formation.
Une Région déterminée malgré les contraintes
Dans un environnement instable, la Bourgogne-Franche-Comté revendique un budget « réaliste, maîtrisé et déterminé ». Entre la nécessité de contenir les dépenses, de compenser les désengagements de l’État et de maintenir un niveau d’investissement élevé, l’équilibre reste délicat. Mais la ligne politique est affirmée : « Préserver les services publics régionaux et accompagner les transitions en cours, sans basculer dans une politique de rigueur. »